Je viens de lire le récit de la journaliste italienne Maria Grazia Casella.
A peine rentrée de Djerba, elle écrit qu'après avoir fait un petit voyage dans le sud tunisien en voiture, elle est tombée sur les déclarations de la ministre italienne du tourisme Michela Vittoria Brambilla, qui a déclaré :
“se la Tunisia non si attiverà per fermare le partenze dei tunisini, non faremo la nostra parte per inviare turisti italiani in Tunisia…”
Chantage explicite : Brambilla n'enverra pas ses touristes en Tunisie tant que les immigrés clandestins ne sont pas empêchés de s'embarquer vers l'Italie.
Casella se dit consternée par la " solution Brambilla ". Elle explique que la ministre du tourisme n'a peut-être pas compris que si ce peuple n'aura pas de travail, il continuera à émigrer en masse ! Elle s'interroge si c'était ça ce qu'a voulu dire le ministre de l'économie Giulio Tremonti, qui, en parlant des clandestins, a dit que ces gens doivent être aidés dans le pays d'origine.
Casella écrit qu'au lieu d'exercer du chantage, la ministre du tourisme ferait bien d'encourager ce secteur.
Elle ne manque pas de signaler que depuis la " révolution ", le flux du tourisme italien en Tunisie a été bloqué, à la différence de plusieurs pays qui ont continué d'oeuvrer à accroître le tourisme, une forme d'aide utile pour le pays, écrit-elle.
D'après la journaliste italienne, la véritable lutte contre l'immigration est d'aider le pays et de le " faire travailler " avant tout, que ce soit dans le tourisme ou dans d'autres domaines.
M.G.Casella partage le même avis que Giorgio Napolitano quand il a déclaré devant la communauté italienne en Amérique, que l'Italie a été le pays n°1 de ceux qui ont eu besoin de partir pour travailler.
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